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SOMMAIRE

 

 

La volière

 

Astuces de sexage

 

Alimentation

 

 Astuces de capture

 

 Astuces pour les sols des volières

 

 Baguage avec bague ouverte

 

 Rétention d’œufs

 

 Dressage par réflexes conditionnés

 

 Volière plantée

 

 Longévité

 

Stress

 

Vermifuger en préventif

 

  Les nuisibles

 

Produits à éviter

 

LA VOLIERE



Un oiseau placé dans une nouvelle volière doit pouvoir trouver facilement les emplacements de l'eau et de la nourriture. L'eau doit être toujours au sol, dans un récipient large et peu profond, placé sous un nid, de façon à être a l'abri des fientes. Les mangeoires ne doivent pas être sous des perchoirs afin d'éviter la contamination.

Les oiseaux se querellent pour l'accès à la nourriture, pour cela il est préférable d'utiliser de larges plateaux plutôt que des mangeoires étroites et profondes et éventuellement d'en mettre plusieurs. Ils doivent pouvoir trouver également leur propre espace et leur territoire s'ils sont plusieurs. Il faut savoir adapter les effectifs des oiseaux avec l'espace disponible. La surpopulation en captivité augmentent considérablement les risques d'épidémies.

La taille de la volière, sa forme et son emplacement doivent être mûrement réfléchi. Il est préférable d'avoir un toit solide en plastique transparent et ou un ou deux murs, afin que les courants d'air soient évités. Il faut que la volière ne soit pas vue de la route, surtout que les phares des voitures ne l'éclairent pas la nuit, ce qui sèmerait la panique. Mettre du grillage en 25 x 25, diamètre 2 mm même des Padda ou des Catherines ne passent pas à travers et plus le grillage est large mieux on voit les oiseaux. La longueur doit être d'environ trois mètres sur un minimum de un mètre de large. Les branches naturelles sont préférables aux perchoirs, par la diversité de leur diamètre et de
l'essence des bois .

 



LE SOL DE LA VOLIERE




 

ASTUCES DE SEXAGE

 

Chez les oiseaux n’ayant pas de dimorphisme  sexuel, c’est-à-dire n’ayant pas de critères morphologiques apparent permettant la différenciation des sexes , seul une première reproduction permet de différencier surement les sexes. Les méthodes du genre, palpation pour vérifier l’écartement pelvien ne servent à rien sur des jeunes sujets. Cela ne peut être possible que sur de vielles femelles. Par contre, dans le cas de certaines espèces, l’attitude des sujets est révélatrice.

Chez les croupions  rouges à mutation panachée, le dimorphisme sexuel est inexistant. Ces oiseaux n'étant pas très cher, le coup d’un sexage ADN n’est pas rentable.

 

Il  existe cependant une astuce qui permet de faire la différence à coup sûr : il suffit d’être en possession, dans une volière, d’un couple type sauvage ou de sujets que l’on peut différencier. On met alors le sujet à sexer dans une petite cage et on le rentre dans la volière du couple.  S'il se fait attaquer à travers les barreaux par le mâle il s’agit d’un male et c’est l’inverse pour les femelles. De cette façon, en quelque minute et pour pas un centime on peut être sûr du sexe de l’oiseau.

 

En effet il ne faut pas oublier que si nous ne faisons pas la différence eux la font immédiatement. Cette méthode est sans aucun doute applicable pour les espèces ayant le même caractère, comme les perruches à oreillons jaunes ou autre platycerques. L'émission de phéromones sexuelles étant sans doute ce qui leur permet d’identifier le sexe de leurs congénères rapidement

 

On peut constater que pour certaines espèces d’oiseaux, la proportion de mâles et de femelles n’est pas équilibrée. Par exemple, pour les perruches à têtes prunes originaires de l’Himalaya, il y a plus de mâles que de femelles, par contre pour les pyrrhuras molinea qui proviennent de l’Amérique du sud c’est le contraire. De nombreux éleveurs constatent que certaines années l’équilibre ne se fait pas. On pourrait penser que la température extérieure influence sur le sexe des nouveaux nés tous comme chez les tortues, phénomène bien connue des hérpetologues. En effet, en couvant, une femelle réchauffe les œufs à environ 37°C. Dans les régions froides, la température est sans doute plus basse habituellement et dans les régions chaudes, son corps au contraire maintient les oeufs à l’abri d’une trop forte chaleur, mais celle-ci sans doute supérieur à 37°C. Bien que scientifiquement rien n’ai jamais été démontré à ce sujet sur les oiseaux, on peut en déduire que si on fait nicher les oiseaux originaires de régions froides à l’abri de la chaleur et ceux des zones chaudes au contraire dans des locaux plus chauds, on pourrait rééquilibrer le sexe des nouveaux nés.

 

L’observation de l’accouplement de deux sujets ne signifie pas forcement qu’ils sont de sexe différent, en effet s’ils n’ont pas de partenaire du sexe opposé, il est fréquent qu’ils copulent entre eux. Il faut savoir que les psittacidés s'apparient sans pénétration mais seulement par contact des cloaques l’un contre l’autre. Il n’y a pas de coït comme lorsque les oies jargaudent par exemple. Du fait qu'il n’y a pas de pénétration sexuelle, il est très important que la juxtaposition des cloaques soit parfaite pour avoir une bonne fécondation. Si les perchoirs ne sont pas stables, ce qui est fréquent, cela ne sera pas possible.

 

ALIMENTATION

 

Les produits céréaliers, comme les graines ou les granulés, ont besoins, pour équilibrer leurs qualités organoleptiques ou nutritionnelles, d’êtres associés avec des produits complémentaires type fruits, légumes, herbes, branches. Cela est nécessaire pour disposer d’une panoplie de phytomicronutriments, lesquels sont beaucoup moins abondants dans les produits amylacés que dans les produits végétaux.

 

Les fibres des fruits et des branches, très fermentescibles, assurent un bon transit digestif. Les fibres alimentaires ne se limitent pas aux glucides des paroies végétales, elles regroupent l’ensemble des composés non digérés dans l'intestin grêle : par exemple les oligo-saccharidés, les gommes végétales, la cellulose, la pectine… Elles sont indispensables au bon fonctionnement du système digestif. Elles ont également une répercussion sur l’absorption et le métabolisme des nutriments, elles entretiennent une flore symbiotique en équilibre avec l’organisme.

 

Le rôle des protéines animales dans la physiologie des oiseaux est également important, même si en théorie ils ne sont pas carnivores. Les protéines animales ont une composition très équilibrée pour assurer la synthèse et le renouvellement des protéines corporelles, alors que les protéines végétales ne bénéficient pas du même équilibre en acides aminés essentiels.

 

Il a été observé que de nombreuses espèces de perroquets mangeaient à l’occasion des insectes et autres petits vertébrés. En fait, la plupart des animaux sont en réalité omnivores, de ce fait, leur donner de temps à autre des os à finir de racler leur est bénéfique.

 

Les apports en protéines sont particulièrement importants durant la croissance, pour l’élaboration de nouveaux tissus, ainsi qu’un apport optimal d’acides aminés, pour les synthèses protéiques (comme la lysine), d’où le besoin en pâtée à l’œuf pour les jeunes, qui est composée de levure de bière, de graines germés de blé et de maïs (riches en lysine) et de légumineuses (soja, pois, lupin …) qui ont des protéines de composition complémentaire.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les mélanges de graines ne sont pas basés sur ce qui convient le mieux aux oiseaux, car les firmes font varier le pourcentage de leurs mélanges de graines en fonction du cours mondial de ces dernières.

 

Graines

Protéines

Lipides

Glucides

 

Alpiste

16

5

49

 

Avoine (gruau)

13

8

68

 

Blé

12

2

61

 

Cacahuète

27

44

24

 

Cardy

14

27

16

 

Chènevis

23

30

21

 

Colza

10

60

10

 

Lentille

30

2

60

 

Lin

23

33

25

 

Maïs

10

2

70

 

Millet

11

4

70

 

Niger

20

42

13

 

Riz complet (paddy)

7

2

64

 

Sarrasin

11

2,4

58

 

Soja

35

18

39

 

Tounesol

25

30

19

 

 

ASTUCES DE CAPTURE

 

Pour attraper un oiseau qui s’est sauvé : inutile de lui courir après pour lui mettre du sel sur la queue mais utiliser plutôt le tuyau d’arrosage que l’on aura réglé en pluie fine et arroser l’oiseau en restant à distance. Une fois bien détrempé, il ne peut plus voler  et peut être facilement saisi.

 

ASTUCES POUR LES SOLS DES VOLIERES

 

Il faudra éviter de cimenter la totalité du sol des volières, en effet, la terre contient des oligo-éléments, de l’argile et autres substances, qui ont des vertus médicinales importantes pour garder les oiseaux en bonne santé et faciliter leur métabolisme.

 

L’argile a la propriété de diminuer les effets des  toxines sur les oiseaux, il fait partit des produits qui, comme les alicaments, servent pour l’automédication des oiseaux. Quant aux risques de parasites intestinaux consécutifs au contact de la terre avec les oiseaux, il suffit de vermifuger deux fois par ans (automne et printemps) et cela avec des produits bio comme l'ail, que l'on fait  préalablement macérer dans l'eau avant de la distribuer.

En Amérique centrale, la consommation d'argile chez les perroquets, notamment sur les falaises argileuses, est très fréquente. Outre les bienfaits sur la digestion et l'apport de certains minéraux, il semblerait que la principale raison soit l'effet détoxifiant de l'argile qui soit recherché par les perroquets. En effet, de nombreux fruits verts et graines qu'ils consomment dans ces régions contiennent des toxines, parfois à des doses élevées. Les bords de nos rivières et fleuves peuvent fournir du bel argile. Si la terre colle aux chaussures au détour des chemins on reconnaîtra l’argile. On pourra en prélever dans les flaques, dans lesquelles l’eau reste longtemps après la pluie. L'argile a un effet anti-diarrhéïque, détoxifiant, anti-parasitaire et protège des moisissures.

 

BAGUAGE AVEC BAGUE OUVERTE

 

A l’origine, le baguage avec une bague fermée inamovible avait pour but principalement de prouver que l’oiseau était bien né en captivité, ce qui d’ailleurs ne prouve rien, car il suffit de baguer des oiseaux sauvages encore au nid.

 

Cette obligation n’est pas sans contrainte. En effet, de nombreux sujets abandonnent leurs petits après que l’on ai bagué, et le risque par la suite que les oiseaux bagués s’accrochent les pattes à cause de ces dernières et très fréquent. Il peut en résulter des mutilations, doigts, pattes…voir la mort de l’oiseau. Cela m’est arrivé à plusieurs reprises.

 

De plus, il est presque indispensable d’être deux personnes pour baguer un oiseau car il est difficile de tenir l’animal en contention et de glisser la bague avec une seule main. L’avantage de la bague ouverte c’est qu’elle peut être mise à l’oisillon par une seule personne après qu’il ai été sevré et, si ce dernier s’accroche, il est plus facile d’enlever la bague pour le libérer rapidement et de lui remettre après, ci celle-ci est encore lisible. En effet, de nombreux psittacidés les rendent rapidement illisible avec leur bec puissant.

 

Contrairement à ce que l’on entend souvent dire, le baguage n’est pas obligatoire pour tous les oiseaux, si l’on ne désire pas faire d’exposition. En effet le baguage n’est pas une obligation pour les oiseaux en annexe II/B, ainsi que pour ceux classés en espèces domestiques et pour diverses mutations.

 

Par exemple calopsite, collier d’asie, roseicolis, ondulées, personata bleu, toui catherine ou céleste jaune ou bleu etc.….

 

RETENTION D'OEUFS

 

Préventions : Les carences en calcium sont la principale cause de rétention, il faut donner aux oiseaux, outre les os de seiche et les coquilles d’œufs, des noisettes, amandes, soja, chou (occasionnellement) ainsi que des fruits qui contiennent des substances comme les polyphénoles et des minéraux qui permettent à l’organisme de conserver le calcium. De plus, la vitamine D3, pour laquelle l'ensoleillement est très important et nécessaire pour l'absorption du calcium par l'organisme. L’excès de phosphore favorise la déficience en calcium, d’où l’avantage des coquilles d’œufs (bouillies) qui n'en contiennent pas.

 

Il est également important qu’ils aient suffisamment de place pour voler. Outre la rétention d’œufs, l'hypocalcémie entraîne des troubles divers : agressivité, faiblesse, risque de fractures dues à des chutes, difficulté à voler etc.…

 

L’absorption directe de calcium n’est pas la seule source : comme l’a démontré Louis Kervran, l’auteur de « à la découverte des transmutations biologiques » et de « transmutations naturelles non radioactives ».

 

Le calcium a trois origines chez les animaux, il peut venir du :

 

- potassium         K+H : Ca

- magnésium      Mg+O : Ca

- silicium            Si+C : Ca

 

Les organismes réalisent plus facilement les réactions nucléiques avec les isotopes lourds, qui sont plus fréquents dans les éléments d’origine organique.

 

Si on donne du calcaire minéral à un être vivant, il le rejette tel quel. Il peut même excréter plus de calcium qu’il n’en a ingéré, ou bien il se fixe dans l’appendice qui procure les anticorps, ce qui rend les oiseaux plus sensibles aux maladies et de plus, il freine l’action des hormones de croissance.

 

Un oiseau n’a jamais deux œufs à coquille calcaire en même temps dans l’oviducte. Le calcaire est fabriqué tous les jours, d’où l’importance d’une ration alimentaire quotidienne riche en oligo-éléments notamment : potassium (K), magnésium (Mg) ; silicium (Si)

.

La silice organique se trouve dans les plantes seulement au moment de la poussée printanière (époque de ponte). Le potassium ne ce stock pas dans l’organisme, il s’élimine rapidement. La teneur en magnésium de l’organisme diminue lorsque la température baisse, d’où l’explication des rétentions d’œufs liées à des coups de froid en période de ponte.

La vitamine D favorise l’absorption et la fixation du calcium, or une exposition au soleil insuffisante pour la synthèse cutanée de cette vitamine a des répercussions négatives sur sa fixation. Un oiseau qui est rarement exposé à l’ensoleillement risque des carences en calcium.

Les aliments doivent avoir une proportion calcium / phosphore qui ne soit pas inferieure en calcium, pour éviter que l’excès de phosphore fasse que le calcium ne se retrouve dans les urines

On privilégiera pour cela les fruits ci-dessous :

 

- Argousier 4,6

- Aubépine 8,1

- Berbéris 1,1

- Figue 2,8

- Merise 1,15

- Mure de morus nigra 1,45

- Myrte 3

- Oponce 2,14

- Ronce 1

- Sureau 1,3

- Sorbier des oiseleurs 1,2

- Airelle rouge 1,4

- Canneberge 1,5

- Orange épluché 2,4

 

 

DRESSAGE PAR REFLEXES CONDITIONNES

 

C’est grâce aux travaux du physiologiste russe Ivan Petrovitch Pavlov, qui découvrit les réflexes conditionnels en pratiquant une méthode qui consistait à donner à manger à un chien en utilisant divers stimulus sonores en même temps, que l’on s’aperçut qu’après quelque temps le chien salivait rien qu’en entendant le son, sans même voir la nourriture.

Méthode qui, depuis, a été reprise par les publicistes en nous montrant une pin-up en string devant une voiture pendant plusieurs semaines en spot télévisé afin d’espérer que l’on "salive" par la suite rien qu’en voyant la voiture.

Méthode appelée par les intello : la publicité connotative ou le miroir aux alouettes, pour ceux qui s’occupent des pigeons et non pas des perroquets.

 

Pour en revenir aux oiseaux, ceux-ci, tous comme les chiens ou les hommes, ont eux aussi des réflexes conditionnels. C’est sur ce principe que l’on pourra les dresser à parler ou à adopter certains comportements en associant avec ce que l’on désire leur faire accomplir, une récompense gustative de préférence. Pour cela, il faut pratiquer quotidiennement, pendant plusieurs mois, et après cela vous finirez par avoir des perroquets qui vous dirons ce que vous souhaitez entendre quand ils vous verrons arriver grâce à ces nombreux stimuli.

 

Rémi Chauvin a également rappelé les travaux de Todt (1975) sur les échanges vocaux conditionnés, basés sur le principe du chant antiphonal (principe de duo : les oiseaux se répondent l’un l’autre) qui montre que s’il y a deux personnes qui prononcent une phrase, cette dernière sera plus vite apprise. De plus, de ce fait l’oiseau fait la différence entre le présentateur et l’objet dont il prononce le nom.

 

VOLIERE PLANTEE

 

Avec les psittacidés ce n’est pas facile, ils détruisent en générale très vite les plantes. Cela oblige à planter des végétaux à croissance rapide, se multipliant facilement et supportant bien la taille de plus non toxique (évidemment), à feuillage persistant (de préférence), les bourgeons au printemps étant très appréciés des oiseaux.

 

A mettre en place par exemple : élaeagnus ebbingei, pungens ; mahonia divers….

 

Le mieux étant les plantes grimpantes que l’on plantera au pied du grillage extérieur de la volière coté nord pour qu’elles protèges du froid sans cacher le soleil comme par exemple les passiflores, le lierre arborescent, la vigne, les ronces sans épine, la salsepareille dans le midi.

 

Certaines espèces d’oiseaux sont plus destructrices que d’autres, les plus dévastatrices sont les ondulées, calopsittes, inséparables, colliers d’asie.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les gabons, les tètes prunes, youyou n’abîment pas la végétation. Les princesses, catherines, conures à tête bleue quant à eux ne font pas trop de dégâts.

 

LONGEVITE

 

En règles générales, les espèces à psychisme très développé et de grande taille vivent plus longtemps que les oiseaux de petites tailles au psychisme plus ordinaire.

 

L’utilisation de la patte pour porter la nourriture au bec est révélatrice du niveau psychique de l’oiseau : comme le dit la vielle assertion «le cerveau de l’homme ne serait pas ce qu’il est sans la main ». Il en est de même pour les oiseaux avec leurs pattes.

 

STRESS

 

Pour les oiseaux nouvellement acquis ; toujours les vermifuger dés le premier jour, puis 7 jours après. En effet, le stress dû au transport et au changement d’environnement favorise la montée des vers, laquelle peut occasionner la mort de l’oiseau entre une à deux semaines après son changement de domicile, cela est malheureusement très fréquent. On procédera de la même manière en cas d’expositions avicoles ou à toutes autre sources de stress. En effet, les oiseaux stressés perdent leurs défenses immunitaires. Voir le lien

 

VERMIFUGER EN PREVENTIF

 

« Il vaut mieux prévenir que guérir ». Il existe de nombreuses espèces naturelles qui ont la propriété de prévenir des parasites intestinaux.

 

Bien entendu cela n’exclue pas l’utilisation de produits pharmaceutiques à base de pipérazine en cas de problème, comme dans le cas du stress mentionné ci-dessus.

 

ATTENTION : Il faut veiller à bien respecter le dosage, car l’utilisation de ces substances n’est pas anodine pour l’organisme des oiseaux.

 

La veille de l’administration du vermifuge, retirer l’eau des volières et ne pas donner de fruits pendant les 2 ou 3 jours pendant lesquels on laissera le vermifuge dans l’eau des abreuvoirs (5 mL/Litre)

 

Apres une vermifugation il conviendra d’administrer de la vitamine D (huile de foie de morue, œuf, blé germé).

 

Les différents types d’endoparasites intestinaux des oiseaux :

 

- Les ascaris, dans l’intestin grêle (longueur 3 cm, diamètre 1,5 mm).

- Les heterakis gallinarum, ensemble du tractus digestif (longueur de 7 a 15 mm)

- Les capillarias, dans l’intestin grêle, gésier, jabot (très petit vers)

- Les cestodes = ténias (vers plats)

- 95 % des parasitoses chez les psittacidés sont des nématodes (ascaris)

 

Symptômes :

 

L’oiseau maigrit (pas facile a voir), il est asthénique (fatigué, en boule) il a de la diarrhée.

L 'utilisation de vermifuge naturel permet d’éviter une montée de vers entre les deux traitements chimique de l’automne et du printemps, qu’il est conseillé de faire.

 

A utiliser en prévention :

 

- Plantes acaricides : Ail, thym, tanaisie, absinthe, estragon, santoline, serpolet, sarriette, radis

- Plantes ténifuge : Graines de potirons et autres cucurbitacées, fougère (à faible dose)

- Plante nématicide : phacélie

- Feuilles de laurier sauce, de pécher, de grenadier

- Branches fraîches de noisetier contre les ascaris, ainsi que de lilas, prunier

- Branches de sapin et autres conifères, notamment de genévrier commun, boule de cyprès

- Jeune pousse de sureau et de frêne

- Romarin, sauge, armoise,

- Fruit d’argousier, cynorhodon, figue, oponce

- Levure de bière

 

LES NUISIBLES

 

Les rongeurs : Rats, souris, surmulots, campagnols, lérots etc.

 

Utilisation de rodenticides (mort aux rats) à l’extérieur des volières.

Les anticoagulants sont les plus fréquents, à mettre sous forme de blocs dans des boites conçues pour cela, afin d’éviter la propagation des résidus. Ne pas utiliser le blé empoisonné, qui est très facilement répandu et que l’on retrouve à l’intérieur des volières. Rajouter des tronçons de ronces coupés à proximité des volières pour activer les hémorragies, cela diminue la consommation de poison. En effet, les souris peuvent survivre jusqu'à huit jours après absorption.

 

Poison maison :

 

Dans un récipient, mélanger moitié de farine et moitié de plâtre, rajouter un peu de sucre, mettre à proximité de l’eau. Méthode efficace, utilisée par les boulangers car sans poison, elle tue les rongeurs par occlusion intestinale lorsqu’ils boivent l’eau après avoir absorbé le mélange qui contient du plâtre.

 

Les pièges, à mettre à l’extérieur des volières :

 

Ils ne servent pas très longtemps, il faut avoir plusieurs models différents (tapettes, nasses…) que l’on remplace régulièrement pour éviter que les rongeurs n’apprennent à les éviter. Pour les lérots, appâter avec des fruits.

 

Piège artisanal :

 

Enterrer une bouteille plastique au raz du sol après avoir coupé le goulot, mettre un peu d’eau au fond, les souris qui tombent ne peuvent remonter.

 

Penser empêcher les souris de rentrer dans une volière est utopique, elles peuvent pénétrer dans une cage à canaris en passant à travers les barreaux.

 

Les plantes répulsives :

 

  • A l’extérieur des volières pour éloigner les souris : euphorbia lathyris, jonquille, scille campanulé.
  • A l’intérieure : menthe, lavande myrte.
  • Pour le poulailler : sureau, lavande

 

Même si l’effet répulsif est loin d’être efficace à 100 %, cela revient moins cher que l’arnaque des appareils à ultrasons qui ne sont d’aucune efficacité.

 

Les prédateurs : Belettes, fouines, renards

 

Placer à côté des volières des lampes basses de type par chargement photovoltaïque, la lumière prés du sol éloigne les prédateurs.

 

Pour les renards et les fouines, une méthode dissuasive et écologique pour les messieurs, uriner quotidiennement contre les volières.

 

Contre les belettes, protéger le bas des volières par des plaques métalliques de tôles galvanisées, de Plexiglas ou rajouter du grillage à mailles très fines.

 

PRODUITS A EVITER

 

Toutes les solutions vitaminées que ce soit :

 

Pour la mue

 

Elles contiennent des acides aminés essentielles comme la méthionine que l’on retrouvera dans les légumineuses, les œufs, le soja, les lentilles.

 

La cystéine et la lysine qui constituent les protéines et que l’on retrouve dans toutes les protéines.

La vitamine B12 qui est produite par des bactéries contenues dans les intestins des êtres vivants et qui est stockée de 3 à 6 ans dans le foie.

La vitamine B que l’on trouvera dans la levure de bière.

 

Pour la reproduction

 

A base de VE (tocophérols) que l’on retrouve dans le soja, les germes de blé, les noisettes, les noix.

Actuellement l’industrie pharmaceutique dépense plus d’argent pour le marketing que pour la recherche, ils cherchent avant tout à constituer un besoin afin de créer une demande chez les prescripteurs.

On peut dire que les enfants du docteur Knock de Jules Romain se sont reconvertis dans le lobby des laboratoires.

 

 

 

 

 

 


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